Bal au Centre

Une vielle et une cornemuse

au service des danseurs




Rencontres de cornemuses - Arc-Ainières 2015

Christine et Peter se sont rencontrés lorsqu'ils faisaient partie des Macloteus, groupe avec lequel ils ont joué lors de nombreux bals et animations de danse. Très vite, ils ont eu envie de jouer en couple vielle à roue/cornemuse et se sont retrouvés autour d'un répertoire issu des régions du centre de la France. Pour eux, l'essentiel est de participer à cette subtile alchimie qui s'établit entre danseurs et musiciens pour qu'un bal fonctionne.

Rencontres de cornemuses - Arc-Ainières 2015

Christine Piérard - Vielles

Christine joue de la vielle à roue (vielle en accord Bourbonnais et vielle alto). Si vous fréquentez les fêtes médiévales, vous l'avez peut-être rencontrée lors de ses prestations avec la Compagnie Bacchanale. Christine qui a passé un peu de temps en France apporte une petite touche Sud-Ouest (sautières, rondeaux) à notre répertoire. Elle pratique aussi l'animation musicale en milieu scolaire, en maisons de retraite, auprès de personnes handicapées.

Peter De Baets - Cornemuses

Peter est le compositeur du groupe et joue de différents modèles de cornemuses du Centre de la France. Formé au répertoire Centre France lors de stages avec Eric Montbel et Jean Blanchard, il a animé, en tant que musicien, des stages et ateliers de danse avec Marc Malempré et Marc Decrollier. Peter joue régulièrement lors de bals dans le Morvan avec des musiciens locaux. Son intérêt pour les musiques polyphoniques à bourdons l'a amené à travailler particulièrement cet aspect des musiques traditionnelles. A ce titre, il est membre de la Société Fraternelle des Cornemuses du Centre (fanfare de cornemuses localisée en France et dirigée par Julien Barbances) et a fait partie de la Confrérie des Muchards de Saint Druon (groupe visant à faire connaître la muchosa, cornemuse belge).




Le bal


Musiques à bourdons, musiques à danser, voila le programme proposé par Bal au Centre.


La musique traditionnelle du Centre de la France et du Massif Central est la base de notre répertoire de danse : Bourrées (bien sûr), polkas, valses, scottish, mazurkas dont une partie importante est composée par Peter.


Les amateurs de danse collectives (gigues, cercles) ne sont pas oubliés et nous leur proposons également des danses moins connues comme la sautière du Limousin, le Brise-Pied d'Auvergne ou des branles du Morvan. Nous avons ajouté aussi des variantes comme une scottish-valse, une polka-piquée, une mazurka-valse, une varsovienne, une bourrée-contredanse ...

Nous avons enregistré un cd démo disponible sur demande via notre formulaire de contact.




Autour de 1815


1815 est un moment de transition entre une société rurale héritière des traditions locales et une diffusion plus large à l'échelle européenne des traditions et des modes. A la fin des guerres napoléoniennes le retour des soldats a participé à un "brassage" des traditions des régions d'Europe, en particulier la musique et les danses.


Partant de cette idée, nous proposons un programme de musiques traditionnelles chinées dans différents répertoires régionaux (avant et après 1815, musiques populaires et savantes).


Ce programme a fait l'objet d'un enregistrement que vous pouvez écouter ci-dessosu. Le cd est disponible sur demande.



Musique à bourdons

Une des caractéristiques principales de la vielle à roue et de la cornemuse est la présence de bourdons. Le bourdon est, sans doute, la forme la plus simple de polyphonie : la mélodie est soutenue par une ou plusieurs notes graves continues. La musique en devient pleine et prenante.



La vielle à roue

La vielle à roue

La vielle à roue est un instrument à cordes frottées dont l’archet est une roue actionnée par la main droite. Le clavier, joué de la main gauche, permet d’intervenir sur les cordes mélodiques; les autres cordes sont des bourdons. Un de ces bourdons repose sur un chevalet mobile (le chien) qui permet de marquer le rythme.

La vielle à roue apparut au moyen-âge sous le nom d’organistrum, instrument volumineux qui accompagnait les chants d’église et qui était joué par deux musiciens assis côte à côte. Ensuite, devenue plus petite, c’est d’abord sous le nom de chiffonie qu’elle fut jouée par un seul musicien. Il y a eu des vielles à roue dans toute l’Europe. En Wallonie, pour sa forme, on l’appelait tièsse di dj’va (tête de cheval).

La cornemuse

La cornemuse

Une cornemuse, c'est une poche (la plupart du temps en cuir) qui sert de réserve d'air, un ou plusieurs tuyaux mélodiques et un ou plusieurs bourdons.

Ce système d'instrument à vent nous vient d'Extrême-Orient, sans doute d'Inde, et est pratiqué aujourd'hui de l'Inde à L'Ecosse, du Maghreb à la Russie. Chaque pays possède ses modèles de cornemuse, toujours basés sur les mêmes principes (Jean-Pierre Van Hees en a recensé plus de 140 modèles différents).

Les cornemuses que nous utilisons viennent du Centre de la France. Ce sont surtout des cornemuses nommées grande Nivernaise ou grande Bourbonnaise et utilisées du 17e au 19e siècle. Ces instruments au son grave et doux sont richement décorés d'incrustations d'étain et apparaissent dans plusieurs romans de George Sand (Les Maitres Sonneurs).


Nos instruments ont été fabriqués par ...


Vielles

Vielle soprano : Samuel Palmer

Vielle alto : Philippe Mousnier


Cornemuses

Chabrette : Marius Lutgerink

Cornemuse en SOL : Olle Geris et Rémy Dubois

Grandes Nivernaises (hautbois "perce ancienne") : Bernard Blanc et Nicolas Galleazzi


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